Voltaire le décrivait de la manière suivante :
« Il ne parla qu’en sage, et jamais en prophète; cependant on le crut, et même en son pays »*
Reconnu comme le plus ancien des sages chinois, le nom de Confucius est profondément ancré dans l’identité de tous les Chinois.
Sa rencontre avec un autre sage, Lao Tseu (supposé être un sage chinois), va exercer une influence significative sur lui. Lao lui prodigue des conseils pour adopter une attitude plus humble dans la vie. Malgré son passé de premier ministre, Confucius ne se sent pas à sa place. Il se lasse rapidement de son rôle politique et décide de l’abandonner pour rechercher son bonheur dans d’autres horizons.
Il entreprend des années durant un long voyage à travers toute la Chine où il va enseigner les vertus de la sagesse. Plusieurs personnes vont adhérer à sa philosophie, il sera ainsi entouré de disciples.
Les Analectes, une compilation de ses paroles et de celles de ses disciples, constituent la principale source de ses enseignements. L’héritage de Confucius a perduré, et le confucianisme est devenu l’une des principales écoles de pensée en Chine, influençant non seulement la philosophie, mais aussi la politique, l’éthique et la culture traditionnelle chinoise.
Il meurt à l’âge de 72 ans, mais le Confucianisme, sa philosophie ne meurt pas avec lui. Aujourd’hui, on trouve partout dans le monde des Instituts Confucius, dont le rôle principal est de promouvoir la langue et la culture chinoises. Les citations attribuées à Confucius sont nombreuses.
Celle-ci semble être une source d’inspiration importante :
La vie est vraiment simple, mais nous insistons à la rendre compliquée.
*Extrait de “Confucius, A l’aube de l’humanisme chinois”, Guimet musée national des ARTS ARTISTIQUES
