Dans la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne qu’elle signe en septembre 1791, Olympe de Gouges disait ceci:
“La femme a le droit de monter sur l’échafaud. Elle doit avoir également celui de monter à la tribune”.
La lutte pour l’émancipation des femmes a connu de belles avancées. Certaines d’entre elles sont arrivées à briser le plafond de verre. Partout, aux quatre coins du monde les femmes font entendre leurs voix. Le féminisme en est le principal cheval de bataille.
En Europe, le constat est flagrant. Les femmes prennent le pouvoir dans presque tous les domaines et bon nombre l’exerce avec dextérité et tact. Nous avons connu des femmes politiques comme Angela Merkel, Ellen Johnson Sirleef et bien d’autres d’ailleurs qui ont tant bien que mal relevé le défi de diriger de grandes nations. Pour la plupart, elles sont des entrepreneures, des managers, des mécènes, des politiques et leur ascension ne se marchande plus.
L’année 2020 a été particulièrement révélatrice pour la gent. Pour exemple Kamara Harris, colistière de Joe Biden devient la première femme vice-présidente des Etats-Unis. Bien avant cela, l’Europe s’est fortement féminisée. De Sanna Marin, Première ministre finlandaise à Erna Solberg, Première ministre norvégienne; de Mette Frederiksen la plus jeune Première ministre Danoise à Kersti Kaljalard élue en 2016 en tant que présidente de la république de l’Estonie, rien n’est plus impossible à ces vaillantes.
Mais depuis peu, certaines sont dans la tourmente. En Finlande, il s’en est fallu d’un peu pour que Sanna Marin la Première ministre perde son poste. Une vidéo virale dans laquelle elle apparait faisant la fête lors d’une soirée , n’a pas été vue d’un bon œil par l’opinion publique de son pays. Elle a dû s’excuser pour calmer les ardeurs.
Quant à Jacinda Arden, élue première ministre de la Nouvelle Zélande en octobre 2017, elle n’a pas eu besoin d’attendre un scandale. Elle a simplement claquer la porte. “Il n’y a plus d’essence dans mon réservoir pour continuer” a -t-elle déclaré
Environ un mois après, la Première ministre écossaise lui a emboité le pas. Les deux discours de démission rappelons-le ne sont pas les mêmes. Pendant que l’une prétend une fatigue, l’autre ne livre pas vraiment le fond des choses. Est-ce dû à un échec politique ou à un avenir politique flou ? Farouche opposante du Brexit, elle s’était engagée dans un bras de fer avec Boris Johnson, ex-premier ministre britannique.
Pour Nicola, l’Ecosse et l’Europe devaient continuer leur chemin ensemble. Mais à son tour elle claque la porte à tel point que le bruit se fait entendre de loin.