La beauté sauvera le monde. Fedor DostoÏevski

L’arc de triomphe empaqueté

Les monuments architecturaux, ce n’est pas ce qui manque dans la ville de Paris.
Un siècle après avoir accueilli les Jeux olympiques, elle sera de nouveau une ville olympique en 2024.
Voulu par Napoléon à la gloire de ses armées, l’Arc de triomphe s’est fait une beauté fascinante et pénétrante ces jours-ci.
L’initiative vient des artistes Christo et Jeanne-Claude en partenariat avec le Centre des monuments nationaux (CMN) et avec le soutien de la ville de Paris et du Centre Pompidou.
L’œuvre était visible du 18 septembre au 3 octobre 2021.

C’était un dimanche d’automne. Muni d’un simple smartphone, notre équipe s’est permise une balade, celle que l’on qualifierait probablement d’une des gens heureux, car ça faisait un bout de temps qu’une rumeur courait soi-disant que l’arc de triomphe s’était fait une nouvelle réputation qui lui collait merveilleusement à la peau.

Qui d’autre pouvait se permettre cette extravagance ? Même des années après sa mort, ses projets continuent de mobiliser toute notre attention, et pas seulement.

On dit de Christo qu’il emballe la géographie et l’histoire. Il aurait pu emballer la terre entière ou planter des parasols sur la lune si on le lui permettait, car il ne manque pas de passion.

De son vrai nom, Christo Vladimiroff Javacheff, l’artiste est né le 13 juin 1935 à Gabrovo en Bulgarie. Pour la petite histoire, Christo empaquette depuis 1958. Ses œuvres, sa démesure artistique furent pour lui un moyen d’entretenir notre imaginaire et d’étendre sa renommée.

En 1953, l’artiste commence des études à l’Académie des beaux-arts de Sofia (capitale de la Bulgarie), mais sa vie prenant une autre tournure, il décida en 1956 de fuir à Vienne puis à Paris. C’est justement dans cette ville dont on entend souvent dire qu’elle est une fête, que Christo rencontra Jeanne-Claude et c’est avec elle qu’il cosigne ses œuvres.

Leurs œuvres traversent notre temps et offrent un autre regard sur tout ce qui nous entoure. En entassant deux cent quarante barils de pétrole sur 3.80 mètres de haut en 1962 pour ériger le “Mur de fer” symbole du mur de Berlin, Christo et Jeanne-Claude savaient en leur for intérieur étaient conscients qu’ils changeraient le monde à leur manière et que l’histoire se racontera à mesure que les générations se succèdent.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *