Ce jeudi 30 novembre marque l’inauguration de la 28e Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Un événement crucial où plus de 160 dirigeants mondiaux convergent pour discuter des mesures nécessaires pour endiguer la crise climatique qui s’aggrave.
Les impacts du changement climatique sont de plus en plus évidents, nécessitant une action urgente et des engagements financiers significatifs pour assurer le financement de la transition énergétique. C’est dans ce contexte que la Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP) joue un rôle central.
La COP28 s’ouvre dans un contexte alarmant, avec l’annonce que cette année sera la plus chaude jamais enregistrée. Les impacts dévastateurs de la crise climatique soulignent l’urgence d’agir. Les Émirats arabes unis, qui assurent la présidence de cette COP, mettent l’accent sur le premier Global Stocktake, la transition énergétique, et la solidarité Nord-Sud.
Cette édition de la COP marque la conclusion du premier Global Stocktake, évaluant les progrès mondiaux dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris de 2015. Les résultats révèlent un constat alarmant : le monde ne parvient pas à limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle.
Plus que jamais, la coopération entre nations est essentielle pour relever ce défi. Simon Stiell, secrétaire exécutif d’ONU Climat, insiste sur le fait que la COP28 ne peut être qu’un point de départ, exhortant les dirigeants à agir et à prendre des mesures significatives.
Le financement de la lutte contre les changements climatiques est au cœur de la transformation nécessaire. La reconstitution du Fonds vert pour le climat, le doublement des ressources financières pour l’adaptation, et l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et les dommages sont des éléments essentiels pour atteindre l’objectif de 1,5°C.
Alors que la COP28 s’engage, l’humanité se retrouve à la croisée des chemins. Du 30 novembre au 12 décembre, les dirigeants du monde ont la responsabilité de ne pas repartir sans un accord qui fera une réelle différence. La COP28 à Dubaï offre une occasion cruciale de changer le cours de notre avenir climatique.
La question qui reste à l’esprit de tous : les actions suivront-elles les discours ?
