Les sages prendront-ils la bonne décision ? Dans un tel contexte, à quoi consisterait-t-elle ? Prendre en compte tous les éléments de la réforme des retraites et statuer sur leur constitutionnalité de manière équilibrée et impartiale ?
La décision du Conseil constitutionnel, qui sera rendue dans quelques heures aux alentours de 18 heures, déterminera si les Français(es) devront travailler jusqu’à l’âge de 64 ans ou pas.
Tout a commencé quand le Conseil a reçu des recours du Rassemblement National, des élus de la NUPES et des sénateurs de gauche, demandant que les 9 sages se prononcent sur la constitutionnalité de la réforme des retraites et l’organisation d’un référendum d’initiative partagée déposée par 252 parlementaires de l’opposition.
Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, et les huit autres membres, à savoir : Michel Pinault, Corinne Luquiens, Jacques Mézard, François Pillet, Alain Juppé, Jacqueline Gourault, François Seners et Véronique Malbec, vont-ils valider le projet de loi de réforme des retraites ? Si oui, valideront-ils tout le projet ou seulement l’essentiel ?
Donneront-ils leur aval ou retorqueront-ils la demande de référendum d’initiative partagée ? Verront-ils des irrégularités quant à l’usage des articles 47-1 et 49-3 par le gouvernement pour faire passer la réforme ? Le texte arrivera-t-il à la fin de son processus démocratique ?
Alors que cette journée est sujette à de nombreuses interrogations, derrière les murs du 2 rue de Montpensier dans le premier arrondissement de Paris, la garde du Conseil est confiée à des gendarmes aux bottes solides et aux casques bleus prêts à rétablir l’ordre si nécessaire.
Le verdict qui va bientôt tomber mettra fin à un suspense qui aura duré de longs mois.