La beauté sauvera le monde. Fedor DostoÏevski

En Ouganda, la communauté LGBTQ+ n’a pas son mot à dire

Heureux afro-américain un couple de genre en amour sortir ensemble en plein air dans le parc d "été. Image de Yurakrasil

Persona non grata, c’est ainsi que sont considérés les membres de la communauté LGBQ+ en Ouganda, pays en Afrique de l’Est, genre allez faire vos trucs ailleurs, nous n’en avons pas besoin chez nous et gare à celui ou celle qui voudra faire la dure oreille. En effet être et vivre en tant qu’homosexuel ou appartenir à la communauté LGBTQ+ dans bon nombre de pays africains peut s’avérer être un combat de longue haleine. Ces derniers doivent s’armer de courage surtout dans un pays comme l’Ouganda où les lois deviennent de plus en plus répressives.

Le mardi 21 mars dans la soirée, le parlement ougandais a voté à l’unanimité une loi draconienne qui vient pour durcir celles qui étaient déjà en vigueur. Toute personne qui osera revendiquer son appartenance à cette communauté sera condamnée à la prison à vie. Cette loi comme on peut en déduire vise à tuer en quelque sorte l’embryon dans l’œuf. Cela ne s’arrête pas là, certaines activités pourraient même faire l’objet d’une condamnation à mort.

Des organisations de droits de l’homme ont élevé la voix pour condamner à leur tour cette loi, qu’elles considèrent discriminatoire et inhumaine. Washington n’a pas non plus manqué par le biais de sa porte parole de recadrer les instigateurs de cette loi et menace de sanctionner.

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