La beauté sauvera le monde. Fedor DostoÏevski

Claudine Gay n’est plus la présidente de l’université d’Harvard

Claudine Gay présidente Harvard
Governor Maura Healey attends and gives remarks at the Inauguration of Claudine Gay as the 30th President of Harvard University on September 29, 2023. [Charlotte Hysen/Governor's Press Office] I CC BY-NC-SA 2.0 DEED

Le mardi 2 janvier 2024, en plein essor des vœux pour la nouvelle année, Claudine Gay, la première présidente noire et 30e président de l’éminente Université américaine Harvard, a pris les devants en annonçant son départ malgré le maintien à son poste le 12 décembre dernier, soutenue par une vague de solidarité interne.

Le déclencheur a été la résurgence du conflit entre Israël et la Palestine, au cours duquel des propos de Claudine sur la lutte contre l’antisémitisme ont suscité des controverses sur le campus. Les présidentes des universités d’Harvard, de Pennsylvanie et du Massachusetts Institute ont été soumises le 5 décembre à des interrogations de la Chambre des représentants. Une élue républicaine a demandé à Claudine Gay si “appeler au génocide des juifs violait le règlement sur le harcèlement à Harvard, oui ou non ?“. Mme Gay a répondu que “cela peut, en fonction du contexte “, avant de renchérir : “si c’est dirigé contre une personne “. Des paroles mal reçues par la classe politique.

Elle fait aussi face à des accusations de plagiat dans le cadre de l’élaboration de sa thèse de doctorat. Depuis lors, Alan M. Garber, Directeur académique de Harvard, assure la présidence par intérim, comme indiqué sur le site internet de l’institution. Claudine Gay, tout en reconnaissant la difficulté de sa décision, insiste sur le fait qu’il est dans l’intérêt de la communauté et de l’institution, plutôt que d’un individu, qu’elle ait démissionné.

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