Hier, la journée ne s’est pas déroulée comme prévu pour les fans de Francis Ngannou. Son dernier combat, l’automne dernier contre Tyson Fury, alias Gypsy King, a fait sensation et a renforcé la réputation de Ngannou. Bien que Fury ait remporté le combat par décision, l’image la plus mémorable reste celle où Ngannou a mis Fury au tapis, prêt à en découdre.
Ngannou, qui est devenu une figure mondiale récemment, a gagné la réputation de “celui qui tape les gens pour vivre”. Une simple phrase de l’artiste Franco-Congolais Dadju a contribué à élever Ngannou au statut d’invincible. Après avoir quitté l’UFC de Dana White pour rejoindre la PFL, Ngannou a repris illico presto du poil de la bête.
Actuellement, il s’essaie à la boxe anglaise, un domaine où il espère regagner en crédibilité et en notoriété, profitant de l’engouement pour les combats hybrides où l’argent coule à flots.
Le combat tant attendu contre Anthony Joshua était précédé d’un vidéo très aguicheuse.
Quelques semaines avant l’événement, une autre vidéo montrant Ngannou brisant involontairement la vitrine d’un magasin fermé a circulé sur les réseaux sociaux, alimentant l’anticipation.
Mais à Riyad, l’enjeu était plus sérieux que dans une ruelle. Face à Anthony Joshua, qui n’avait pas combattu depuis sa victoire contre Otto Wallin en décembre dernier, l’heure avait sonné dans les deux camps de rallumer les étoiles. Malheureusement, malgré son surnom de “prédateur”, Ngannou a été surpassé par Joshua, plus habile, offensif, stratégique et intelligent. Ngannou a subi l’un des K.O les plus glaçants, envoyé au tapis dès le premier round.
“Du prédateur à la proie”, a posté Anthony Joshua sur son compte Instagram à la fin du combat.
Pour Ngannou, il est indéniable qu’il continuera à “taper les gens pour vivre”, peut-être dans un autre marigot que celui du noble art.