C’est un nom peu connu du grand public. Née le 28 novembre 1970 à Addis-Abeba, d’un père éthiopien et d’une mère américaine, Julie Mehretu, plasticienne, peintre, graveuse, est l’une des coqueluches de la peinture à l’échelle mondiale. Elle participe à des expositions à Londres, à Paris, en Afrique, à New York, à Berlin, en Turquie, pour ne citer que ces pays. Qu’a-t-elle fait cette année pour mériter une place dans ce classement ? Eh bien, elle a peint. C’est ce qu’elle sait faire de mieux : peindre. 

Transmettre des émotions par ses gigantesques tableaux, à l’instar de celui dans le grand hall d’accueil de Goldman Sachs à New York. Les distinctions reçues par Julie sont parmi les plus prestigieuses. Quand on pose un regard méticuleux sur ses œuvres, notamment : ‘’Looking back to a bright new future’’ ou encore ‘’The Seven Acts of Mercy’’, questionner son talent devient une aberration dont on préfère se priver. 

En attendant que d’autres peintres africains nous fassent davantage rêver – et Dieu sait qu’ils sont nombreux à le faire – faisons un détour au Museum of Modern Art à Manhattan, New York. Nous y verrons une bonne partie de ses œuvres intégrée dans les collections exposées. 

Quoi qu’elle fasse ou entreprenne dans sa vie, elle n’aime pas être qu’un pion sur l’échiquier. Chapeau, l’artiste !