Nominés 2021
Violet Amoabeng
CEO Skin Gourmet
“L’entrepreneuriat est la pierre angulaire du développement et la clé de la création de valeur locale en Afrique.” Ces propos optimistes de l’homme d’affaires nigérian Tony Elumelu ont été bien accueillis à travers toute l’Afrique. Aujourd’hui, ça bouge vraiment, ça mijote, ça réfléchit, ça crée, ça innove, ça explore, ça creuse, ça cherche, ça sort des sentiers battus.
Violet A. est une jeune entrepreneure ghanéenne, fondatrice de Skin Gourmet, une entreprise qui commercialise des produits cosmétiques et est spécialisée dans la fabrication de produits de soins de la peau faits à la main avec des ingrédients naturels, sans produits chimiques.
De retour aux États-Unis en 2014 dans son pays d’origine, Violet a rapidement réalisé qu’il y avait d’un côté des matières premières abondantes dans ce magnifique pays ensoleillé et de l’autre une niche prête à consommer ces matières premières transformées en produits finis. Pour se démarquer de ce que font déjà les autres, elle a choisi de se concentrer sur des produits biologiques, sans additifs, ce que ses clients adorent. Elle a rapidement établi un réseau de fournisseurs de matières premières pour éviter toute pénurie, en collaborant avec des coopératives dans différentes régions du Ghana.
À l’aise dans son rôle, cette ambassadrice du beurre de karité expédie ses produits à des clients du monde entier. Elle exporte ses produits finis vers les États-Unis, la France, le Japon, la Russie et bien sûr d’autres pays, et ses exportations représentent une part significative de son chiffre d’affaires.
Mais la jeune femme a de grandes ambitions. Elle ne compte pas se limiter aux produits cosmétiques. Elle envisage également d’explorer le secteur de l’alimentation, en créant des produits cosmétiques pour la cuisine. Elle souhaite développer des huiles, des crèmes et d’autres produits similaires destinés à un marché en plein essor.
Cette année (2021), Violet a été sélectionnée parmi les dix meilleurs entrepreneurs africains dans le cadre de l’initiative “Africa’s Business Heroes”. Elle fait partie des cinq jeunes femmes et cinq jeunes hommes choisis parmi 12 000 candidatures provenant des 54 pays africains, après plusieurs étapes de sélection.
N’est-elle pas digne d’encouragement ?