Si Elizabeth Elohor n’était pas une chasseuse de talents pour le mannequinat, elle aurait peut-être manqué sa véritable vocation. Enfin, du moins, c’est ce que nous pensons.

La ville de Lagos connaît un développement exponentiel. Bien que tout ne soit pas parfait, cette ville fascine et peut vous laisser bouche bée. Il suffit de la visiter pour saisir sa transformation. La jeunesse y a pris les rênes dans presque tous les domaines : musique, divertissement, mode, cinéma, sport. C’est une ville en effervescence, et les voitures de luxe abondent à chaque coin de rue. 

Des stars internationales telles que Wizkid, Burnaboy, Davido, Tiwa Savage, etc., ont toutes élu domicile là-bas. Sur la plateforme Netflix, l’industrie cinématographique nigériane, connue sous le nom de Nollywood, rivalise avec les plus grandes productions. C’est dans cet environnement où les miracles semblent se réaliser qu’Elizabeth s’est forgée une réputation sulfureuse et grandissante en tant que femme d’affaires aux multiples talents.

Demandez-lui de trouver un modèle pour un défilé de mode, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, peu importe, et vous pourrez dormir tranquille. Elle vous trouvera certainement le profil idéal, car elle est constamment à l’affût des talents les plus prometteurs, prête à les propulser sur les grands podiums internationaux.

En 2004, lorsqu’elle est rentrée de Londres à Lagos, alors que certains doutaient de son choix, elle n’a pas hésité. Elle a fondé l’agence de mannequins BETH Model Agency, la première au Nigeria, n’hésitant pas à parcourir les rues de Lagos à la recherche de pépites. Tobi Momoh en est un exemple concret. Elizabeth l’a finalement intégré dans son agence. 

Toutes ses trouvailles brillent sur les grands podiums, et les prestigieuses maisons de couture en raffolent. Cependant, en raison de son emploi du temps chargé, Elizabeth Elohor n’a plus la possibilité de se rendre régulièrement sur le terrain. C’est ce qui l’a conduite à créer Future Face of Africa, la plus grande initiative de recherche de mannequins en Afrique. Des perles rares telles que Mayoma Davidson et Dolapo en sont des exemples éloquents. 

Chaque année, son agence organise des castings dans toute l’Afrique. Les candidatures sont d’abord soumises en ligne via les réseaux sociaux, puis il y a un entretien en personne. Il est indéniable que c’est une ruée vers l’or lorsque les candidatures sont ouvertes. Elizabeth a elle-même été mannequin pendant cinq ans à Londres, elle se sent donc comme un poisson dans l’eau.

Femme d’affaires très active, aussi bien dans le mannequinat que dans l’immobilier, Elizabeth ne cesse de marquer son territoire. C’est une femme dont nous avons eu le plaisir de parler et que nous sommes impatients de rencontrer en personne très bientôt pour qu’elle puisse nous parler de ce qui la motive et lui permet de garder la tête haute, jour après jour, avec la détermination d’atteindre ses objectifs.

Dans une interview accordée à Glamour, elle a déclaré : « Mon objectif avec Beth Models était de promouvoir et de représenter les possibilités illimitées de l’industrie du mannequinat en Afrique. Je savais que je devais être le changement que je voulais voir. »