Il ne nous a pas été facile d’écrire un article sur Chimamanda. Devrait-on juste se contenter de dire son nom, prénom, date et lieu de naissance et y mettre trois points de suspension voire un point final ? Alors, ne sachant pas comment décoincer notre plume, nous avons préféré parcourir l’un de ses best-sellers, « Americanah » publié en 2013. 

La quatrième de couverture retient d’emblée notre attention : « As teenagers in a Lagos secondary school, Ifemelu and Obinze fall in love. Their Nigeria is under military dictatorship, and people are leaving the country if they can. Ifemelu departs for America to study. She suffers defeats and achieves triumphs, all the while feeling the weight of something she never thought of back home: race. Obinze had hoped to join her, but post-9/11 America will not let him in, and he plunges into undocumented life in Britain. Years later, Obinze is wealthy in a newly democratic Nigeria, while Ifemelu has achieved success as a writer of an eye-opening blog about race in America. When Ifemelu decides to return home, she and Obinze will face the hardest decision of their lives ». Le reste de l’histoire, vous la connaissez déjà. Un récit poignant, bouleversant, émouvant, véridique, édifiant.

Ce qu’elle a déjà gagné en matière de prix, distinctions et récompenses ; tout ce qui lui reste à gagner, il serait mieux que l’on n’en parle pas. Tellement son palmarès est monstrueux. Chimamanda dans la langue igbo du Nigéria signifie : Mon Dieu n’échouera jamais. Cela est une évidence quand on voit tout ce qu’elle accomplit. Mais parviendra-t-elle à faire entendre sa plume dans ce classement ? Si oui, aura-t-elle quartier libre ?