Nominés 2022 - 2023
Jaha Dukureh
Militante, GAMBIE
Jaha Dukureh, militante gambienne, mène une lutte personnelle contre les mariages d’enfants et les mutilations sexuelles féminines (MSF). Ayant elle-même survécu à ces violences, subissant des MSF à l’âge d’une semaine et étant mariée de force à 15 ans, elle considère les mariages précoces comme l’une des épreuves les plus difficiles pour les filles. Elle échappe à son mariage forcé après deux mois et, malgré des obstacles, termine ses études à Atlanta, Géorgie.
Reconnue militante, elle est nommée ambassadrice régionale d’ONU Femmes pour l’Afrique en 2018. Victime de MSF et de mariage forcé, elle dirige l’ONG “Safe Hands for Girls (Des mains sûres pour les filles)”, aidant les femmes et les filles africaines touchées par les MSF. Son action a contribué à l’interdiction des MSF en Gambie. Née en Gambie en 1989, elle a obtenu la nationalité américaine en 2015. Son travail et sa vie sont documentés dans le film “Jaha’s Promise”.
Femme du mois (novembre 2023) d’ONU Femmes France, elle a témoigné dans un épisode spécial du podcast Gucci publié le 13 mars dernier et réalisé en collaboration avec Gucci Equilibrium à l’occasion du mois de l’histoire des femmes, animé par Sophia Li, journaliste primée et défenseur de l’environnement. Jaha est actuellement ambassadrice de bonne volonté d’ONU Femmes pour l’Afrique.
POINTS FORTS
Jaha Dukureh pourrait être élue personnalité africaine de l’année 2023 en raison de son engagement exceptionnel dans la lutte contre les mariages d’enfants et les mutilations sexuelles féminines.
Sa vie, marquée par des épreuves personnelles, son courage pour surmonter ces défis, et ses actions quotidiennes significatives en faveur de l’autonomisation des femmes en Afrique font d’elle une figure marquante.
En tant que fondatrice de l’ONG “Safe Hands for Girls” et ambassadrice d’ONU Femmes, elle contribue à la sensibilisation et à l’interdiction des mutilations génitales féminines en Gambie. Son travail, sa détermination et son impact positif sur la vie des femmes africaines pourraient lui valoir cette reconnaissance honorifique.